Comprendre les mécanismes de la disruption numérique
Depuis quelques années, nous assistons à une révolution numérique sans précédent. Cette disruption bouscule les codes et transforme en profondeur notre société. Ainsi, des applications comme Uber ou Airbnb ont changé à jamais leurs secteurs d’activités respectifs.
Face à ces startups innovantes, certains se demandent si les grandes firmes traditionnelles peuvent encore tenir tête. Par exemple, peut-on vraiment imaginer qu’une entreprise comme Renault ou Total puisse résister face à Tesla ou aux nouvelles compagnies d’énergies renouvelables ?
Analyse de la résilience des grandes entreprises traditionnelles
Et pourtant, un pourcentage significatif de ces géants historiques résistent. Selon une étude de McKinsey, 60% des entreprises figurant dans le Fortune 500 en 1955 existent encore aujourd’hui. Mais comment font-elles pour se maintenir ?
D’abord, ces entreprises possèdent des atouts que les startups ne peuvent pas toujours égaler. C’est le cas notamment de leur importante capacité de production, de leur densité de distribution et de leur solide réputation. Mais surtout, ce sont des organisations capables de s’adapter.
Par exemple, IBM, une entreprise plus que centenaire, a réussi à faire évoluer son modèle d’affaires à plusieurs reprises et à proposer des services dans les domaines porteurs du cloud, de l’intelligence artificielle ou encore du quantum computing.
La dangereuse illusion de l’immortalité des géants du numérique
Nous ne devons pas croire que les géants du numérique sont invincibles. Ils peuvent aussi connaître des heures sombres. Regardons par exemple le cas de MySpace, un réseau social très populaire dans les années 2000 qui a fini par péricliter face à Facebook.
Il est important de comprendre que la clé de la pérennité est la capacité à se remettre en question et à innover constamment, qu’elle soit une vieille dame de l’industrie ou un jeune prodige du web.
Face à l’accélération des technologies, la compétition est plus rude que jamais. Seules les entreprises capables d’embrasser ces changements, de favoriser la créativité et de maintenir un lien fort avec leurs clients arriveront à tirer leur épingle du jeu. C’est une règle valable pour les entreprises de toutes tailles.
En résumé, il est plus que jamais nécessaire pour ces grandes entreprises de se montrer résilientes et innovantes afin de faire face à la vitesse grand V de la disruption numérique. Ce faisant, elles prouvent – si besoin était – que taille et agilité ne sont pas toujours antinomiques.
Une note d’espoir pour celles dont l’urgence est de se réinventer pour ne pas céder leur place à la nouveauté du moment. Avec une bonne dose d’audace et de la stratégie, la longévité est à leur portée.